À propos du fondateur
Qui ne connaît pas SUZUKI ? Célèbre sur les 5 continents, cette marque apposée sur l’une des plus belles motos sportives qui aient existées (GSX-1300R Hayabusa) est le bébé de son fondateur Michio Suzuki qui est né en 1887. Cet entrepreneur qui a ouvert une usine de métiers à tisser en 1909 provient de Hamamatsu, une ville de la préfecture de Shizuok. Plus tard, et à cause de la Seconde Guerre mondiale, sa fabrique est transformée pendant un certain temps en une usine de munitions. Après la guerre, il la reconvertit en usine de montage de matériels agricoles et d’appareils électroménagers.
Des années 30 jusqu’aux années 50
Michio Suzuki commence son aventure en 1909, année durant laquelle il se lance dans la création d’une fabrique d’appareils de tissage dans sa ville natale Hamamatsu. Il la nomme « Suzuki Loom Works ». Vers la seconde moitié des années 30, il voit un peu plus grand et plus loin en concevant un prototype de moteur pour moto et une voiture. Malheureusement, l’effort de guerre l’obligea à céder son usine et ses activités au profit de la fabrication de munitions.
La guerre a pris fin et le Japon devait être reconstruit. Michio Suzuki revient donc sur l’un de ses derniers projets et construit le premier vélomoteur Suzuki en 1952. Il le donne un nom assez inattendu : « Power Free ». Il s’agit d’un véhicule à deux roues avec un moteur 2 temps monocylindre de 36 cm3. L’avantage du vélomoteur est la possibilité de pédaler lorsque le petit bloc moteur n’a pas assez de puissance.
En 1954, Michio Suzuki décide de prendre la bonne direction et de fonder Suzuki Motor Co. Ltd. Durant la même année, il commercialise la première moto sous la marque Suzuki et le dénomme « Colleda ». Cette création est dotée d’un moteur monocylindre 4 temps de 90 cm3 couplé à une boîte à 3 rapports pour délivrer 4 ch à la roue arrière. Il s’ensuit une version améliorée appelée Suzu-Light.
Des années 70 jusqu’aux belles années 2000
Si l’on doit nommer une année durant laquelle Suzuki connait un succès, c’est bien 1979, grâce à la sortie de la GS-100 et de la GS-850G. La particularité de ces motos est leur transmission, non par chaîne, mais par arbre, ce qui n’a jamais encore été pensé pour un deux-roues.
Début des années 80, on retrouve un renouveau de la marque avec la commercialisation de la GSX-1100S Katana qui connait un grand succès. Sur la décennie qui se poursuit, Suzuki lance la GSX-R750, une moto avec de nouvelles lignes, un moteur puissant et une conduite plus sportive que d’habitude.
En 1991, le « Bandit » sort de ses usines et devient son fer-de-lance sur le marché français. En 1995, la marque nipponne de Hamamatsu atteint les 20 millions de véhicules vendus à l’étranger. Durant 2 années consécutives, elle maintient la cadence pour être le leader du marché sur les plus de 125 cm3.
En 1999, Suzuki dévoile sa fameuse GSX-1300R Hayabusa (faucon pèlerin) qui affiche des lignes distinctives et concentre plus de technologies que les autres modèles. En 2001, une autre surprise est montrée au public : le plus gros moteur de série pour une moto. Il s’agit du roadster GSX-1400. Pendant 5 années consécutives, Suzuki est le constructeur des motos de l’année avec en dernière victoire, la GSX-R1000.
À partir des années 2010, des accords et des désaccords avec des marques automobiles et équipementiers sont signés tels que Fiat Chrysler.